Culte du Soleil ; Feu-Lumière-Or-Clarté-Halo
La religion abrahamique-hanif implique le rejet à la fois de la civilisation du bassin Mésopotamie-Méditerranée face à l’invasion indo-aryenne, et de toutes les religions et croyances païennes-animistes dévoyées fondées sur le culte solaire. Le judaïsme, le christianisme et l’islam sont les noms successifs de cette tradition, qui, dans son essence, présente le récit historique d’un conflit entre deux géographies théologico-politiques distinctes. Les formes institutionnalisées des sectes et confréries du judaïsme, du christianisme et de l’islam sont en réalité des formes de religiosité historique mêlées à des traces de la culture solaire indo-iranienne, institutionnalisées à des fins politiques et organisées pour gouverner les masses. Ce sont des religions masquées qui, sous les thèmes et concepts de la foi abrahamique, perpétuent l’ancien culte du soleil, du diable et des djinns.
L’essence de la création et les Quatre éléments
Dans la compréhension cosmique de la sagesse babylonienne, égyptienne et de la Grèce antique, le principe des quatre éléments (Feu-Terre-Eau-Air) est fondamental. Ce principe, à la base de nombreuses explications philosophiques et scientifiques, constitue une tentative d’explication de la cause première, de la racine et de l’essence de l’univers, de la nature et de l’homme, ainsi que de la manière dont les éléments fondamentaux de la nature interagissent pour engendrer le monde naturel.*
Ces principes et compréhensions issus de la sagesse antique probablement fruits des premières ères de sagesse originaires de Sumer, Babylone et de l’Égypte, c’est-à-dire du début de la révolution abrahamique forment encore aujourd’hui le fondement de tous les efforts scientifiques visant à expliquer le monde matériel, que ce soit à l’échelle macro ou micro, dans des domaines tels que le temps, l’univers, l’espace, la nature, la matière ou l’énergie. En fin de compte, le cadre général dans lequel circule la pensée scientifique postmoderne, qui s’exprime à travers des concepts tels que l’énergie, la vibration, la corde, la connexité, l’intrication ou le quantum, demeure celui de cette temporalité cosmique et de ces éléments fondamentaux du monde matériel.
De même, les théories sur l’être humain et la société s’inscrivent dans le cadre de ces théories du temps et des éléments ; et dans les débats contemporains autour du post-humanisme ou de l’intelligence artificielle, on retrouve, d’une manière ou d’une autre, les traces de la compréhension antique de l’homme de l’humain telle que formulée dans cette sagesse ancienne.
On sait que la théorie des cycles historiques du marxisme de la communauté primitive au féodalisme, puis au capitalisme et au socialisme/communisme porte la marque des cycles temporels hindous. De même, le cycle thèse-antithèse-synthèse de la dialectique historique reflète l’influence du cycle de transformation et de renaissance des quatre éléments, transposé au développement social.
Beaucoup de théories du soufisme, ainsi que des formes interprétatives hérétiques, cabalistiques ou ésotériques, trouvent des échos, à un niveau conceptuel, dans des idées telles que le chemin initiatique (Seyrüsüluk), l’émanation (Südur), l’âme (Nefs), le macrocosme et le microcosme (Âfak et Enfûs), l’intellect (Akl), la substance et les accidents (Cevher et Araz), ou encore la contraction du temps et de l’espace (Tayy-i Zaman, Tayy-i Mekan) et l’Homme parfait (Insan-ı Kâmil / Ecce Homo). Toutes ces notions réapparaissent aujourd’hui sous diverses formes théoriques et scientifiques.
Depuis le Ve siècle av. J.-C., avec l’invasion perse, le culte solaire indo-iranien s’est répandu en Égypte et en Anatolie, suscitant une confrontation avec la philosophie antique issue de la tradition abrahamique babylonienne, égyptienne et grecque. Au cœur de ces débats se trouve la question des quatre éléments. Car derrière toute parole sur l’origine de l’univers, de la nature et de l’être humain, il y a une compréhension d’une cause première, une conception d’un principe fondamental. Et la discussion autour des quatre éléments contient en réalité une opposition entre la croyance en un être créateur unique et celle en un être sans créateur, existant par lui-même et évoluant selon un cycle interne. Dans ce contexte, qu’il s’agisse des philosophes grecs de l’Antiquité qui désignèrent le feu, l’eau, l’air ou la matière comme cause première, ou des débats entre le néoplatonisme et l’aristotélisme au sein de la théologie judéo-chrétienne puis chez les philosophes musulmans, on retrouve au fondement de nombreuses théories, écoles et courants cette ancienne opposition.
Le culte solaire
La question fondamentale à laquelle aboutit finalement ce débat est celle du culte solaire, de l’adoration du soleil, d’une vision de l’univers, de la nature et de la vie centrée sur le soleil et des croyances qui en découlent. Cette croyance, qui voit le soleil comme le centre de l’univers, considère les autres éléments – l’air, l’eau et la terre – comme issus du soleil, portant des particules solaires et restant liés à lui. Selon cette foi, le soleil est la source de toute chose. Sa lumière, sa chaleur, l’énergie qu’il diffuse sont l’essence de tout. Ses enfants – y compris la lune, les étoiles et les planètes – sont nés de lui, existent grâce à lui. Le soleil est le dieu suprême, à la fois mâle et femelle. Plus précisément, la masculinité et la féminité sont les deux faces par lesquelles le soleil se divise pour se reproduire : Ios, Hélios, Janus-Śiva. Les avatars du soleil, c’est-à-dire ses manifestations, sont la lune, les étoiles, les planètes, les constellations et, sur terre, les êtres vivants, les animaux, les plantes, les minéraux, les montagnes – qui sont ses symboles. (Krishna, Brahma, Anahita, Varuna, Mithra, Vishnu, Ahura Mazda / Hormuz) perpétuent leur existence, se renouvellent, et poursuivent éternellement le grand cycle / l’éternel retour.
Deubaalus (le diable), Deuba – dieu-père, l’allié-fils ; le père et le fils sont à la fois un et le fils provient du père, il est son avatar. Autrement dit, le diable est le fils sacré. Il est immortel. Il meurt, renaît. Réapparaît sous une autre forme. Il est le messie / le mahdi – c’est-à-dire le sauveur. La descendance du diable est élue, supérieure, spéciale et divine. Le reste de l’humanité est au service de cette lignée.
La caste supérieure de l’Inde, la conception iranienne / perse / aryenne d’une race élue et supérieure, la croyance juive en un peuple élu, les prétentions germaniques à une race supérieure, et tous ceux qui, au cours de l’histoire, se sont distingués des autres par leur richesse, leur fierté tribale ou raciale, ou qui ont cru à la supériorité de leur race, de leur lignée, de leur religion ou de leur nation – sont tous des prolongements, des manifestations différentes de cette croyance au diable. Ils sont tous des expressions diverses de l’adoration solaire, du culte du soleil, de la vénération du soleil.
Soleil – Feu – Halo – Lumière Divine – Clarté
La Torah commence la Création par la lumière : « Qu’il y ait de la lumière », et la lumière fut. Il sépara la lumière des ténèbres. Tout commença par la lumière qui perça l’obscurité. La lumière, c’est le soleil. Dans le monde matériel, la lumière dispersée existe en germe dans la matière et dans certains êtres humains, sous forme d’étincelles. Chez les Juifs, la fête de Hanouka (la Fête des Lumières) symbolise ce rituel qui consiste à retrouver cette lumière, à la libérer en la séparant de la matière résiduelle.**
De même, en chimie, on tente d’extraire l’or contenu dans les substances ; en alchimie, on recherche les formules pour transformer toute matière en or ; dans les traditions soufies et ésotériques, on cherche à découvrir la gemme intérieure (gemme), à la séparer du corps matériel et à la purifier. Toutes ces démarches ésotériques ou scientifiques consistent à dissoudre la matière supposée absorber ou recouvrir la lumière solaire, afin de révéler la parcelle solaire originelle en d’autres termes, de revenir à l’être essentiel.
Le culte du feu et de la lumière repose sur la croyance antique selon laquelle la Terre et les autres étoiles se seraient formées par refroidissement et séparation du Soleil. Parmi ces astres gravitant en cycle éternel autour du Soleil, la Terre serait celui à s’être refroidi le plus tôt ; mais grâce au feu intérieur toujours actif, sa couche externe est devenue une roche fractale en rotation autour du Soleil. La Terre, ce fils aîné du Soleil, et toutes les particules-atomes concentrées en son sein, ont engendré la vie par leurs interactions et conflits à l’échelle microscopique, reproduisant un microcosme semblable au macrocosme en mouvement. En tant que fils privilégié du Soleil considéré comme père ou mère, ce microcosme accomplit sa boucle cyclique pour retrouver l’étreinte du Soleil. La Terre est le fils divin qui crée la vie en absorbant directement la lumière et la chaleur solaires la prenant pour devenir elle-même un lieu de vie. Dieu, autrement dit le Père, est deu/Teo/zeu/io ; le fils est El/Il/Al/Ali/Isa. Ebaalus – Iblis – Baali le père et son fils Ali. Ahura Mazda, Ormazd, Hormuz, Hermès le dieu de la bonté et de la lumière dans le zoroastrisme. Angra Mainyu (Ahriman) est le dieu du mal ou des ténèbres dans le zoroastrisme, le diable de Zoroastre. Des philosophes chrétiens comme saint Augustin ont désigné le monde comme la demeure de l’Iblis.
Le feu, symbole et élément essentiel du Soleil (en akkadien, Nâr), est exprimé dans les langues indo-iraniennes par Atar, Adar, Agr, Azer, et la couleur solaire par Zer en vieux persan. “Zer” signifie or ou jaune. Le nom de Zoroastre, l’un des premiers prophètes aryens, signifie aussi « ami du soleil » (zerûdušt). De même, la lumière du Soleil (akkadien Nur), en persan, s’exprime par fer, et scintille sur la lune et les étoiles. Les noms et concepts secondaires liés au soleil ou à sa lumière telles que les formes persanes Faris (latin Pers), Firdevs, Feridun, Feravun, Ferhat, Feriha, Feramuz etc. signifient “ami de la lumière solaire”, “partie du Soleil”, “fils ou fille du Soleil”, etc. Étymologiquement, Prométhée dérive de feramezd/feramuz : il a volé le feu à son père Dieu pour le donner aux hommes, et a été puni pour cela. La croyance en ce châtiment infligé à l’illustre fils divin (Deubaalus/Iblis) a été transmise à la Grèce antique sous Prométhée après l’invasion perse. Ces mythes et récits vol du feu aux dieux, acquisition du savoir, révélation des secrets de l’univers incarnent à la fois une querelle avec le divin et une tentative de s’approprier ce qui lui appartient, racontés à travers une relation père-fils, un conflit, un récit oedipien. Manifestement, Deubaalus/Baali/Iblis n’aurait pas supporté qu’Adam soit choisi comme calife, s’en serait pris à lui et aurait développé une relation schizophrénique avec Dieu.
Tous les concepts de lumière, de brillance, de halo, d’éclat, de clarté, trouvent leur racine dans ce vieux culte solaire et sa croyance associée. Le Soleil éclaire un univers d’abord obscur, et toute vie, toute vitalité, en est issue. Le feu, partie du Soleil, logé au cœur de la Terre, est non seulement la cause cyclique du mouvement, mais aussi l’énergie vitalisante qui engendre la vie et l’humanité. En tant qu’agent destructeur, le feu maintient également le cycle cosmique de génération et corruption, de vie et mort, de création (kevn) et désordre (fesad). L’essence de toute chose est la lumière et la chaleur solaires. Ainsi, adorer le Soleil, la lumière/la clarté, le feu tient parmi les plus anciens cultes. Cette croyance assimile les ténèbres au néant/l’absence, et les identifie au froid de la mort. Conceptuellement, le mal est associé aux ténèbres. Les croyances gnostiques qui fondent la loi de l’univers sur le conflit entre lumière et obscurité celles de Zoroastre, Mani, Yézidis, ou encore l’adoration d’Adon-Aton (adanu) et Seth-Seti-Şit-Satan (le fils du démon) dans l’Égypte antique, Apollon–Abaalus en Grèce, Mithra–Bacchus à Rome, l’interprétation juive d’Alohimi (Ali) apportée par les Juifs venus d’Inde vers -Ve s. Av. J.-C., la transformation du Christ en fils de Dieu par Paul (qui est déjà Baalus), les interprétations néoplatoniciennes, ainsi que certains courants islamiques comme l’ishrāqîya ou les mevlevîya dans le soufisme sont autant de versions de ce culte solaire. (Shams n’est pas seulement une personne : c’est le nom du Dieu caché de Rumi.***)
Ceux qui suivent la lignée des philosophes ayant perçu la Lumière et le Feu ces derniers étant des fragments purs du Soleil et directement leur représentation comme cause première ou principale de l’existence, posent aujourd’hui l’énergie ou des notions équivalentes à la base de toute chose, et formalisent cela à travers de nouvelles découvertes scientifiques. En Grèce antique, Héraclite, qui voyait le Feu comme cause première, disait : « La mort du Feu est la naissance de l’Air, et la mort de l’Air est la naissance de l’Eau. » À la même époque, dans le sous-continent indien, le Bouddha affirmait : « Dans l’Eau réside l’esprit du Feu. » Ce que disent aujourd’hui les scientifiques qui soutiennent que l’essence de l’existence est faite d’énergie, de vibration et de connexités invisibles, c’est exactement cela.
Nikola Tesla, renversant cette dichotomie lumière-ténèbres issue de la croyance antique, fit une découverte disant que la véritable énergie réside dans l’obscurité. Il affirma que, si le Soleil se trouve au centre de la Terre, il y a aussi, sous terre, une énergie immense, et que c’est cette énergie souterraine qui est la source primaire. À la suite de sa mort controversée, sa théorie révolutionnaire liée à l’énergie, concept fondamental de la science moderne, et à son usage principal, l’électricité fut oubliée ou occultée, et les théories scientistes de la lumière-énergie, issues d’une théologie lumineuse solaire, continuent de prévaloir.
L’essence de la théologie du culte solaire est la suivante : la mort du Feu issu du Soleil engendre la Terre (genèse de la Terre), la mort de la Terre engendre l’Air (refroidissement menant à la formation du sol et du ciel), et la mort de l’Air engendre l’Eau (vaporisation, réchauffement, fonte des glaciers pour créer l’air et l’eau début de la vie). La mort de l’Eau et de l’Air est le prélude à une nouvelle naissance, à cette étincelle originelle. Autrement dit, il n’y a pas de disparition définitive, mais un cycle. La naissance, la vie et la mort des humains et autres êtres vivants ne sont que répétition de ce cycle. L’être humain naît de l’obscurité (l’utérus, la graine), revit grâce à la chaleur et la lumière, vit via le mouvement des quatre éléments, et meurt quand son souffle, l’Air s’éteint.
La croyance indienne du cycle de la vie (samsāra / réincarnation) n’accepte ni cause première ni fin absolue (la mort), croyant à une suite renaissante sous différentes formes d’âme. Le bouddhisme, en revanche, cherche à sortir de ce cycle chaotique et vise le Nirvāṇa, un état proche du néant, où il n’y a ni existence ni inexistence, un état primordial au-delà. Cette croyance repose sur la séparation âme-corps : le corps meurt, l’âme erre et renaît sous une autre « peau ». C’est pourquoi avec le Bouddha, et dans les courants soufis, on prône la riyāza, le retrait du monde, l’éducation de l’âme, et la distanciation des désirs du corps. Chez les peuples plus primitifs, on croyait que l’âme survit à la mort, erre dans la nature, et que chamanes peuvent communiquer avec elle, chasser ses maux ou en recevoir des messages. Les mouvements spirituels modernes, et la croyance aux djinns dans les traditions orientales, sont des variantes de cette croyance. Cette idée d’âme immortelle, attendant et renaissant, est aussi à l’origine de la croyance messianique/mahdi.
Dans la philosophie moderne, la dualité matérialisme–métaphysique oppose ceux qui croient à la matière ,le mouvement des atomes à ceux qui croient aux entités sans corps (comme les djinns), non définissables. Le positivisme rejette le métaphysique et n’admet que le matériel. Cette dichotomie âme-corps repose en réalité sur la croyance en une ou plusieurs sphères au-delà du monde matériel. Pour le matérialisme, ce qui est est quantifiable, mesurable ; pour le spiritisme, le visible est le reflet ou l’avatar de l’invisible. Dans les deux, l’humain est conçu comme un être double : corps mortel et âme immortelle. Les philosophies religieuses affirment que l’essentiel est l’âme, et que l’immortalité est atteinte lorsque l’âme se libère de la dépendance au corps. L’idée d’immortalité de l’âme évoque celle de Deubaalus-Iblis, qui dit dans le Coran : « Je suis fait de feu pur, sans fumée ». Autrement dit, le sol ; la matière est mortel, fini, mais l’âme (le souffle, aujourd’hui énergie) est immortelle, infinie. Dans le prologue de la Création, Iblis trompe Adam, disant qu’en copulant avec la lignée satanique, il deviendra immortel. Adam est dupé et se mêle à cette lignée, devenant hybride. Matière et âme, corps et souffle, Iblis/le diable et Adam sont ainsi unis — métaphore de la nature duale aujourd’hui schizophrénique de l’espèce humaine. Freud et ses successeurs ont tenté d’analyser cette nature humaine: id, ego, superego, conscience, inconscient, névrose sur la base de la culture toraïco-tanakhique ; leur essence intuitive repose sur ces idées. Freud et après lui semblent en quête de découvrir ce métissage Iblis–Adam.
Dans les croyances liées au culte solaire, il n’y a pas de divinité transcendante supérieure, ni d’agent créateur : si l’on parle d’une divinité, ce serait le Feu comme cause première, le Soleil comme cause principale, sa lumière, son nur, l’or comme matière symbolique, le temps tournant en cycle le mouvement cosmique solaire, Roue de la Fortune ,le feu éteint comme esprit résiduel, les atomes comme matière, et les lois du tout l’existence intégrale c’est-à-dire le Tout.
Dans ce contexte, bien que formulés avec des mots et concepts différents, tous les courants tels que l’illuminisme, le progressisme, le panthéisme, le matérialisme, le naturalisme, le spiritualisme, l’animisme (sacralisation des montagnes, arbres, animaux, etc.), l’ancêtre-spiritualisme – chamanisme –, le culte de l’or (richesse, propriété), le culte de l’État (dont le symbole mythique est le soleil), l’anthropolâtrie (l’homme vu comme un microcosme), sont des croyances issues de la conception hindoue au sens le plus large, géographiquement et historiquement – de l’univers, de la nature et de l’homme.
En ce sens, toute idéologie, tout État, parti ou organisation qui s’exprime à travers des symboles solaires, le feu, la lumière, la clarté ou le « nūr », toute idée revendiquant les « enfants du soleil et du feu », les « immortels », les adorateurs des ancêtres morts, relèvent d’une origine hindoue-iranienne, d’une manière ou d’une autre.
Selon le Coran, les djinns – c’est-à-dire Iblis et les shayātīn – ont été créés à partir d’un feu sans fumée / de lumière / d’énergie. Autrement dit, les djinns sont des espèces humaines primitives ayant existé avant qu’Adam ne passe à la vie sédentaire – cultiver la terre – et, par ce changement, n’acquière la capacité de repenser, redéfinir, classifier et discipliner la nature, lui-même et les autres êtres, pour déterminer son propre destin, ses besoins et son mode d’existence. C’est pourquoi le culte du soleil, de la lumière et du feu est le produit d’un instinct qui cherche en permanence la lumière, qui lutte pour que le feu intérieur ne s’éteigne pas. Ces êtres vivent constamment dans un sentiment de manque et sont donc toujours à la poursuite du progrès, de l’évolution, de la complétude. Fait curieux : l’Enfer est aussi associé au feu. La luxure, la passion, l’agressivité, la guerre, la domination, la destruction, la soif d’immortalité sont toutes identifiées au feu qui brûle en l’homme. Ces désirs, sentiments, instincts et habitudes, qu’on peut observer chez des individus vivant dans les coins les plus reculés d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique, ont été systématisés, organisés, institutionnalisés et théologisés dans l’aire culturelle hindoue.
Le polythéisme indo-iranien et la religiosité
Autrement dit, l’Inde, au sens large du bassin indo-iranien et la culture aryenne, ne se limitent pas à l’actuel État indien (Bharat). Et c’est dans cette aire que, par sa capacité à théologiser, organiser, diffuser une religion, est née ce qu’on pourrait appeler la « naissance d’Iblis ».
En Iran, dès le VIᵉ siècle av. J.-C., l’apparition de la foi en Zoroastre représente une expression solennelle et profondément politique de ce culte solaire. Considérant l’Iran comme le centre du monde, cette foi a assimilé tout ce qui est hors d’Iran au mal. Ainsi, la croyance solaire – terre – père-fils a été politisée en un clivage entre l’Iran et « l’Autre ». L’Iran est le centre de la Terre, du Feu lui-même, et plus on s’en éloigne, plus l’obscurité et le mal s’y répandent. Le Feu, fragment et représentation du Soleil ; la lumière, le zer, le fer, la clarté, la couleur jaune, l’or – sont des symboles de la Terre, du père et du grand fils Ali. L’Iran est l’ami, le compagnon, l’enfant du zoroastre, du zer. Ahura Mazda, Ahormozd, Hormuz (Hermès) sont le Soleil même. Dans le chiisme, Ali et son fils Hussein ne sont pas ceux de l’islam, mais les réincarnations, avatars, noms cachés et secrets de Deubaalus – c’est-à-dire Ahuramozd, Hormuz et Son Fils. Tel est le secret des courants ésotériques rafidi.
Le manichéisme, apparu au IIIᵉ siècle ap. J.-C., prend pour fondement la lutte entre la lumière et les ténèbres. Les courants gnostiques y ajoutent diverses religions de lumière. Durant la même période, sous les Sassanides, le culte du feu, fragment même du Soleil, prend de l’ampleur. Connu sous le nom de zoroastrisme du feu (atarisme), ce culte ne vénérait pas littéralement le feu, mais honorait le sens cosmique du feu, expression du Soleil. Appelé mazdéisme par certains, ce culte fut confondu à tort avec le zoroastrisme, alimentant la fausse idée que les zoroastriens adoraient le feu. Les zoroastriens n’adoraient pas le feu, mais rendaient hommage à sa signification cosmique, le vénérant symboliquement dans les temples du feu (Atashgah). Durant les époques perse et sassanide, ces temples servaient à la fois de lieux de culte et de centres de communication ou de renseignement. Les prêtres du feu, appelés Mogus/Mogh/Molla/Ahund dans la tradition iranienne, remplissaient également des fonctions d’intelligence et de manipulation de masse. Le terme « mogus » est devenu « magicien » dans les langues occidentales, et dans le Coran, les « magiciens » de Pharaon (Fir’aun) du temps de Faraoun/Faridun étaient ces mollahs.
Aujourd’hui, à travers toute l’Asie, les traces de ce culte solaire persistent : c’est le cas du shintoïsme au Japon – où l’Empereur est considéré comme fils du Soleil , au Cambodge, au Vietnam, aux Philippines, en Corée, en Chine, ainsi qu’en Inde avec les cultes de Brahma, Anahita et Shiva. L’Iran, quant à lui, perpétue ce culte sous des formes déguisées, dissimulant son essence religieuse au sein d’autres croyances dominantes. Le taqiyya – la dissimulation religieuse est en effet un principe central des courants dominants en Iran : zoroastriens, manichéens, yézidis, chiites. L’Iran, fils privilégié, considère tous les autres comme mauvais, obscurs, ennemis. Cacher la lumière du Soleil devient un acte d’adoration. Ainsi, à travers le temps, lorsque le christianisme domina, l’hommage au feu se transforma en vénération de la lumière, sous forme de bougies. À partir des premiers siècles de l’islam, cette vénération s’est poursuivie dans les cercles ésotériques, incarnée dans le culte d’Ali et de son fils.
Dans la sourate d’Ibrahim, Abraham rejette l’adoration du Soleil, de la Lune et des étoiles, tous considérés comme des créatures ordinaires remplies de la volonté du Créateur. Ce geste rejette le culte solaire et, par extension, la théopolitique indo-iranienne. Et pour cause : Abraham (que l’on identifie dans les sources historiques à Hammurabi), reconnu comme père de la justice et fondateur de la civilisation, mit fin à l’invasion indo-iranienne, renversa l’empire akkadien (le peuple d’AD) et fonda l’empire assyrien.****
La religion abrahamique-hanif représente, en réalité, le rejet de l’invasion hindou-aryenne, tant sur le plan de la civilisation mésopotamienne-méditerranéenne que sur celui de toutes les religions païennes, animistes et déviantes fondées sur le culte solaire. Le judaïsme, le christianisme et l’islam sont les noms successifs de cette tradition, et présentent fondamentalement le récit historique du conflit entre deux géographies théologico-politiques opposées. Cependant, les formes institutionnalisées de ces religions: le judaïsme rabbinique, le christianisme ecclésial, l’islam sunnite-chiite ont été imprégnées de traces du culte solaire hindou-iranien, institutionnalisées à des fins politiques, organisées pour gouverner les masses. Ce sont des religions masquées, qui perpétuent le culte ancien du soleil, d’Iblis et des djinns sous couvert des concepts et symboles abrahamiques.
La tradition hindou-aryenne, experte en religiosité et en clergé, a su prolonger tant le paganisme solaire que les traditions animistes-chamaniques par l’intermédiaire de la structure institutionnelle des rabbins, prêtres, mages (mogus) et mollahs. Lorsqu’elle ne pouvait vaincre les croyances abrahamiques, elle y infiltrait ses propres doctrines, en déformait les messages à travers des figures religieuses corrompues, et les réinterprétait selon les cadres du culte solaire. Ainsi, elle a transformé la religion mosaïque en judaïsme, celle de Jésus en christianisme, et l’islam en diverses formes comme le chiisme, le sunnisme, l’alévisme, l’ésotérisme (bâtini) et le soufisme, toujours en les alignant sur les croyances hindou-aryennes.
En détachant les messages politiques de leur contexte pour en faire de simples récits métaphysiques, des légendes historiques, des poèmes sacrés, les enseignements rationnels et universels de la révolution abrahamique destinée à distinguer l’homme de la lignée d’Iblis et à le rendre fils d’Adam ont été réduits aux anciens contes du bassin Inde-Mésopotamie-Égypte-Anatolie. Ce sabotage satanique a inversé la mission de libération de l’humanité du joug d’Iblis et de ses descendants : les religions, au nom de Dieu, ont fini par imposer une domination contraire à l’esprit divin. Les sociétés humaines sont devenues esclaves des prêtres, rabbins, pasteurs, saints, mollahs, cheikhs, pîrs, dedes, babas – tous érigés en représentants divins, manipulateurs religieux. Cette forme de religiosité et de cléricalisme est l’œuvre d’Iblis et des enfants djinns-sataniques, contre lesquels toute la tradition divine et céleste a toujours tenté d’éveiller les consciences.
L’humanité est un mélange entre la lignée d’Iblis-djinns et celle d’Adam. Autrement dit, chaque être humain, depuis les origines, porte une double nature. La prophétie nubuwwa, à travers les messagers (rasûl) et prophètes (nabî) – désigne ceux dont la nature adamique prédomine et qui prennent conscience de leur essence (révélation) pour transmettre cette conscience aux autres. Le prophète est un chef doté d’une mission politique, et le messager est son envoyé. Tout au long de l’histoire, des rois-prophètes descendants d’Abraham, père de l’histoire, et des envoyés porteurs du message abrahamique sont apparus pour avertir l’humanité, rappeler le passé, transmettre la conscience universelle d’Adam, dévoiler le véritable visage du paganisme hindou-aryen, de l’animisme, de l’hostilité envers Adam, et de la haine de Dieu qui l’a élu.
Ce que l’Occident appelle aujourd’hui à tort « siècle des Lumières » est en réalité l’expression d’une quête de lumière issue du culte solaire. Les philosophes des Lumières ont d’abord appris l’usage de la raison devenir Adam en s’inspirant des œuvres volées d’al-Andalus, mais ensuite, à travers des traductions persanes puis indiennes, ils ont adopté un système de pensée fondé sur le conflit, le feu, la lumière – propre à la culture solaire indo-iranienne. Derrière les interprétations philosophiques eurocentrées, suprémacistes blanches, progressistes, matérialistes, et l’univers basé sur l’atome, la matière, l’énergie , extérieurs aux Gens du Livre, se cachent les croyances fondamentales du culte solaire indo-iranien, du feu et de la lumière.
Il est intéressant de noter que tous les philosophes mis en avant à l’époque dite des Lumières sont, dans leur grande majorité, d’origine aryenne ou bien issus d’un métissage entre Aryens et Juifs. En réalité, leurs idées, découvertes, inventions ou innovations ne proviennent pas d’eux, mais d’individus non aryens ni juifs, dont les noms ne sont jamais mentionnés. Pourtant, depuis trois siècles, on a construit l’image selon laquelle toute personne ayant fait progresser l’humanité sur les plans philosophique, technique ou scientifique serait un Aryen ou un Juif “élu” et “supérieur”.
La croyance en des enfants élus, spéciaux et supérieurs de Dieu est issue de la doctrine de Baalus – Baal, et c’est de cette croyance que découle le racisme. Les Aryens, ainsi que les Juifs qui les imitent et leur servent, partagent cette idéologie de supériorité raciale. Afin de justifier et prouver cette supériorité, ils exploitent tout ce qu’ils ont volé à l’humanité pour ensuite s’en servir contre elle, tentant ainsi de dominer l’homme. Ce mécanisme de vol et de domination est perpétué par tous les moyens possibles. C’est également cette pulsion particulière qui est à l’origine du système centré sur l’argent qu’on appelle capitalisme-libéralisme.
Allah est aussi le Seigneur des Ténèbres
Le conflit entre lumière et obscurité, la lutte entre maître et esclave, le choc entre nomades et sédentaires, les affrontements entre peuples et nations, les conflits religieux et sectaires, les oppositions entre riches et pauvres, hommes et femmes – toutes ces pseudo-théories de conflit ont pour but de dissimuler, voiler et déformer le véritable affrontement : celui entre Adam et Iblis. Car le gène d’Iblis–Satan n’existe pas uniquement dans l’obscurité, dans les classes dominantes, chez les riches, ou dans un groupe ethnique ou religieux donné : il est présent de manière égale en chaque être humain. Nul ne peut donc diaboliser, démoniser ou exclure un autre ou un autre groupe a priori. Et celui qui le fait accomplit en réalité ce que souhaite Iblis : il se donne pour mission de détruire l’autre, ses frères humains, en les érigeant en ennemis. C’est ainsi qu’Iblis prend sa revanche sur Adam.
Par ailleurs, la science actuelle centrée sur l’énergie, le quantum et les vibrations, n’est qu’une prolongation du scientisme matérialiste et atomiste des XIXe et Xxe siècles. Il convient de comprendre cette orientation comme la continuation du culte solaire des premiers philosophes, mais avec des concepts modernisés.
En réalité, les quatre éléments, la lumière et les ténèbres, le soleil, la lune et les étoiles, le bien et le mal, le temps, la nature et la matière, ainsi que toutes les lois de cet univers ne sont pas Dieu, mais viennent de Dieu, c’est-à-dire d’Allah. Allah est aussi le Seigneur des ténèbres, d’Iblis, des démons et des djinns. Il en est le Créateur. Chaque être doit agir selon la conscience de son propre mode d’existence : au soleil revient la tâche de diffuser lumière et chaleur, à Iblis celle de jalouser et de créer le conflit, au serpent de manger des souris, au microbe de propager la maladie, au virus de tuer des cellules… et à Adam, d’être véritablement Adam.
L’essence de la révolution abrahamique repose sur le principe qu’il n’y a de divinité qu’Allah. Unifier Dieu, c’est aussi unifier Adam. C’est-à-dire que la prise de conscience de l’homme visant à se détacher des lignées des djinns, d’Iblis et de Satan et à retrouver sa pureté originelle ne peut advenir que par la conscience du tawhid. Le peuple des djinns est certes une création d’Allah, mais il est l’ennemi d’Adam. Se différencier d’eux permet de comprendre Allah, et la conscience d’Allah rend intelligible la raison de l’existence d’Adam ainsi que le dénouement de cette histoire. La vie ne devient véritablement vivante – “Hayy” – que lorsqu’elle est imprégnée de cette conscience. Sans cela, ni la vie ni l’homme n’ont de valeur.
Ceux qui perçoivent cette subtile distinction apprennent à se connaître eux-mêmes, et celui qui se connaît, connaît sa limite et son Seigneur. Celui qui sait est Adam ; celui qui ignore et qui, pire encore, s’enorgueillit de son ignorance est appelé Iblis et fait partie de sa descendance.
*Dans son ouvrage intitulé « Les Quatre éléments dans la mythologie turque », Aytekin Demircioğlu résume le concept des quatre éléments dans un cadre étendu, allant des philosophes grecs antiques jusqu’aux traditions du soufisme islamique et aux interprétations des alchimistes ésotériques, de la manière suivante :
« Les quatre éléments ont généralement été utilisés, dans certaines croyances, pour exprimer la création, et dans d’autres, pour représenter les différents niveaux de subtilité des plans de l’univers matériel. Selon les alchimistes ésotériques qui emploient ce concept dans le symbolisme, la terre est le symbole du plan physique (milieu, monde), l’eau du plan énergétique, l’air du plan psychique, et le feu du plan mental (intellectuel). Lorsque les quatre éléments sont hiérarchisés, le feu est considéré comme le plus élevé ou le plus subtil, tandis que la terre est perçue comme le plus bas ou le plus grossier. Parmi ces quatre éléments, le feu représente généralement l’âme, l’air et l’eau symbolisent les plans subtils, et la terre renvoie au plan physique. »
Les qualités comparées des quatre éléments sont expliquées comme suit :
▪︎Le feu, parmi les quatre éléments, est l’un des deux éléments actifs et masculins. C’est aussi celui qui éclaire et réchauffe les trois autres. Il est considéré comme « l’inpondérable » parmi les quatre. Il est parfois identifié au symbole de la lumière.
▪︎L’air, comme le feu, est également considéré comme masculin et actif. Il est moins matériel et moins perceptible que la terre et l’eau. Il est plus transparent à la lumière que l’eau. Cette caractéristique — sa transparence et sa luminosité — signifie qu’il sert de milieu à la parole. Dans les croyances où le ciel est représenté par la voûte céleste, il est considéré comme le symbole de la médiation entre le ciel spirituel et la terre. Comme il constitue la forme la plus subtile visible (ou même invisible) de la matière, il est dans certaines croyances le symbole du monde céleste.
▪︎Parmi les quatre éléments, l’eau possède une nature passive et féminine. Comme on le sait, l’eau a la propriété de prendre la forme du contenant dans lequel elle se trouve. En tant que représentation de l’état liquide de la matière, le symbole de l’eau est, dans certaines croyances, utilisé pour désigner la matière première ou la substance originelle créée ; dans d’autres, il est associé à l’éther, cet état subtil de la matière supposé omniprésent dans le cosmos ; et dans d’autres encore, il est employé au sens d’influence ou d’effet.
▪︎La terre, comme l’eau, est de nature passive et féminine, et c’est l’élément le plus dense, solide et stable des quatre. Comme on le sait, c’est la principale source de subsistance des êtres humains. Dans de nombreuses croyances concernant la création, la matière utilisée pour créer le corps humain est la terre ; et à la mort, les corps humains se fondent à nouveau dans la terre. C’est sans doute pour cette raison que, dans les croyances, la terre ,dotée de qualités de fertilité et de maternité est généralement le symbole de la matière, du corps physique, du monde matériel appelé le plan de la manifestation.
Dans l’alchimie, il est admis que les quatre éléments et tous les minéraux partagent une même essence, et qu’ils dérivent tous de la matière première appelée substance primordiale —qui représente l’état originel, pur (non altéré, non encore exposé à une influence spirituelle) et non façonné de la matière créée. Avant de se manifester dans le plan physique sous forme différenciée en quatre éléments, cette matière première se manifeste dans un plan subtil. Selon certains alchimistes, cette manifestation subtile ou cette essence subtile de la matière est appelée le cinquième élément. Dans la croyance hindoue, qui considère que le monde manifesté (matériel) est composé de cinq éléments et qui distingue la matière première (prakriti) de ce cinquième élément, ce cinquième élément est compris comme l’éther, appelé « akasha ».
Les quatre éléments correspondant au monde matériel (la terre) ont été utilisés par les soufis pour symboliser les quatre niveaux de l’âme. Ainsi, le nafs al-ammara (l’âme incitatrice au mal) est comparé au feu ; le nafs al-lawwama (l’âme qui se blâme) à l’air ; le nafs al-mulhima (l’âme inspirée) à l’eau ; et le nafs al-mutma’inna (l’âme apaisée) à la terre. Dix caractéristiques distinctes ont été identifiées pour chacun de ces niveaux, ce qui permet d’atteindre le chiffre quarante, très significatif dans le soufisme. Il est également possible d’établir une analogie entre la doctrine des « Quatre Portes et Quarante Stations » (Dört Kapı Kırk Makam) de Hacı Bektaş Veli et les quatre éléments. (Source : Aytekin Demircioğlu, Les Quatre éléments dans la mythologie turque)
**Le festival commence par l’allumage des bougies d’un candélabre à neuf branches appelé menorah (ou hanukkiah). Une des branches est typiquement placée au-dessus ou en dessous des autres, et une bougie est utilisée pour allumer les huit autres. Cette bougie spéciale est appelée shamash. Le mot Hanouka signifie en hébreu « dédicace, consécration ».
***« Il est passé des cieux aux éléments, des éléments aux êtres inanimés, puis aux plantes et aux êtres vivants ; enfin, son père et sa mère ont rassemblé la matière dispersée de son être depuis le monde des composés (mevâlid). Avant d’exister dans le monde des composés, l’homme était dans les éléments, avant cela dans les cieux, et avant les cieux, dans l’attribut d’Allah. Et l’attribut est identique à l’essence. Ceux qui atteignent la perfection dans ce monde sous forme humaine, après avoir quitté cette forme, atteindront le monde sans forme et rejoindront l’existence absolue. »
**** Assyriens – les fils d’Assur. Dans la Torah, ce terme est utilisé comme Ezrael-Israël. Pourtant, Israël désigne en réalité Ezra, le prince perse juif, mandataire de Cyrus. L’usage d’Ezrael contre Assur vise à s’approprier l’héritage assyrien. Leur objectif a été atteint, et aujourd’hui encore, ceux qui lisent le Coran lisent Asurel comme Israël et croient que les Juifs sont les fils d’Israël. Les Juifs sont les fils d’Ezra, les premiers « chiites » pour ainsi dire, importés dans la région par les Perses. Il ne faut pas se laisser tromper par le théâtre des conflits actuels. Ezra, tout comme Qassem Soleimani aujourd’hui, était un tueur à gages.